Auction: 2888 - From Paris to Hong Kong
Lot: 110
48 x 36cm. (18,90 x 14,17in.) b1>BOÎTE EN OR, PAR CHARLES-BARNABÉ SAGERET, PARIS, 1770-1771
De forme rectangulaire à pans, ornée de panneaux guillochés émaillés vert, les encadrements et pilastres formés de larges bandeaux ciselés d’ondes feuillagées, rosettes et entrelacs appliqués, à toutes faces de cartouches ovales en porcelaine polychrome à décor de scènes ou d’attributs de la chasse la pose au pied d’un arbre, le rendez-vous galant, cernés de culots feuillagés, gravée sur la gorge : Sageret. A PARIS., numérotée : 157, dans un écrin d’époque postérieure ; fêles à l’émail vert sous le fond, sur la partie faciale, sur le côté, petits chocs visibles à l’intérieur, éclat à la porcelaine au dos (dans un cartouche), rayures dans le couvercle, étiquette inscrite « COLLECTION S. BULGARI ROME / N. PARIS 1770 » à l’intérieur de la boîte
H. : 3,5 cm
l. : 5,7 cm
L. : 8,1 cm
Poids brut : 207,2 gr.
18 k (750)
Charles-Barnabé Sageret, reçu maître en 1752, orfèvre du duc d’Orléans et fournisseur des Menus Plaisirs
Provenance :
Peut être offerte en 1770 à Marie-Antoinette, dauphine, à l’occasion de son mariage avec le futur roi Louis XVI.
Ancienne collection Sotirios Bulgari.
Poinçons :
- Maître orfèvre Charles-Barnabé Sageret, fleur de lys couronnée, deux grains, CBS, une croix de chevalier.
- Maison commune, G couronné, Paris, du 16 juillet 1770 au 10 juillet 1771.
- Charge, (or et menus ouvrages d’argent) fleur de bassinet, Paris, du 1er octobre 1768 au 18 novembre 1774.
- Décharge, (or et menus ouvrages d’argent) tête casquée de profil, Paris, du 1er octobre 1768 au 18 novembre 1774.
- Garantie, or, tête d’aigle (frappée deux fois) à partir de 1838.
AN ENAMELLED, PORCELAIN AND GOLD-MOUNTED SNUFF-BOX, BY CHAR LES-BAR NABÉ SA GERET, PAR IS, 1770 – 1771
Rectangular box with canted corners, the cover, sides and base inset with translucent green enameled panels, all centered by oval polychrome porcelain plaques painted with hunting scenes, within gold borders of swirling foliate, engraved : Sageret. A PARIS, numbered : 157 ; the case from a later period ; cracks to the green enamel (base, face and side), small knocks visible inside, small loss to the porcelain (to the back oval cartouche), scratches to the cover, a label inscribed “COLLECTION S. BULGARI ROME / N. PARIS 1770” inside the box
H.: 1 ¼ in.
W.: 2 ¼ in.
L.: 3 ¼ in.
Gross weight : 207,2 gr.
18 k (750)
Charles-Barnabé Sageret, registered in 1752, appointed silversmith to the duke of Orléans and the Menus Plaisirs
Provenance:
Possibly offered to Marie-Antoinette in 1770 for her marriage to the future King of France Louis XVI.
Former Sotirios Bulgari collection.
Hallmarks:
- Maker’s mark : Charles-Barnabé Sageret, crowned fleur de lys, two grains, CBS, a knight’s cross.
- Warden’s mark: crowned G, Paris, from 16th July 1770 to 10th July 1771.
- Charge mark : bassinet flower, Paris, from 1st October 1768 to 18th November 1774.
- Discharge mark: profile armourhead, Paris, from 1st October 1768 to 18th November 1774.
- Warranty mark for gold, since 1838: head of eagle (struck twice).
CHAR LES-BAR NABÉ SA GERET, ORFÈVR E DU DUC D'ORLÉANS ET FOURNISS EUR DE LA COUR ROYALE
Fils de Barnabé Sageret, orfèvre privilégié du duc d'Orléans en 1731, Charles-Barnabé commença son apprentissage en 1737 chez Jean-Jacques Vuyriot et le poursuivit après le décès de ce dernier, à partir du 22 novembre 1738 avec Jean Chabrol. En 1752, Charles-Barnabé Sageret devint lui-même orfèvre du duc d'Orléans, à l'instar de son père qui l'avait cautionné pour l'obtention de cette charge. Depuis avril 1756 il travailla pour les Menus Plaisirs, en livrant des boîtes en or, souvent émaillées, pour le roi et le Dauphin. En 1770, lors du mariage de ce dernier avec Marie-Antoinette, la Dauphine reçut une corbeille magnifique, renfermant, comme les précédentes, des tabatières, des éventails, des montres, des étuis, couteux, ciseaux, flacons, navettes, souvenirs, boîtes à mouches, etc. Gaillard et Sageret apportèrent leurs plus beaux bijoux, dont la plupart furent distribués, selon l'usage, aux personnes de la cour(1).
Les mémoires des livraisons effectuées par Sageret à cette occasion pour les Menus Plaisirs, montaient à la somme énorme de 66 736 livres. Pour cette même corbeille, Sageret livra diverses boîtes de chasse à trophée(2 ): peut-être la nôtre en faisait partie. Hormis la future reine, les membres de sa suite et de sa Maison furent gratifiés de présents convenant à leurs rangs, à partir de plus élevés. Personne n'avait été oublié : si, par exemple, les comtes de Windisgratz, de Paar, de Stahremberg, etc., ou le prince de Lambert, chambellans, avaient reçu sept tabatières de différentes formes et grandeurs, toutes en or, émaillées de diverses couleurs et garnies de diamants, avec le portrait du roi par Welper, montant à la somme de 57 487 livres, les sieurs Antoine Faucheron et Wilhelm Dupont, valets de chambre, avaient été récompensés à leur tour de deux tabatières en or, émaillées à figures, estimées à non moins de 3 600 livres(3), prix très élevé pour l'époque.
En 1771, à l'occasion du mariage du comte de Provence, le mémoire de Sageret pour ses fournitures aux Menus Plaisirs, qui comprenaient, entre autres, trente-sept tabatières [.] en or gravé, ciselé, émaillé, orné de portraits, de sujets d'enfants, de scènes flamandes ou pastorales s'élevait à nouveau à la somme colossale de 62 746 livres(4). Parmi les objets composant la Corbeille de la comtesse de Provence se trouvaient une grande boîte à pans, montée en cage émaillée en gris [.](5), une autre, de même forme [.] avec médaillons d'or ciselés à sujets d'enfants, également, une grande boîte ovale, émaillée aurore, montée à cage, bordure verte avec médaillon peint à figure(6), etc. Sageret avait été nommé par la corporation des orfèvres commissaire du grand bureau des pauvres de la ville en 1764, puis il fut élu garde de sa communauté en 1765-1766, quatrième grand-garde en 1779 et deuxième grand-garde en 1780. Le 24 août 1787 Sageret fut élu échevin de la Ville de Paris(7). Il habitait alors quai Bourbon, dans l'île Saint-Louis, où on le retrouve jusqu'en 1791, lorsqu'il vendait une maison et jardin rue Saint-Dominique(8).
CHAR LES-BAR NABÉ SA GERET DANS LES COLLECTIONS
Le Louvre possède trois boîtes par Sageret(9) : l'une est entièrement recouverte d'arabesques à la Selembier (10) et les autres renferment sur leurs couvercles des médaillons circulaires avec des portraits de femmes(11), dont l'une présente, comme notre boîte, un fond émaillé en basse-taille de vert sur le support gravé en or(12). Quelques autres boîtes ornées de motifs en reliefs en or ou en émaux(13), ou bien de portraits(14), ainsi qu'une navette(15) en émaux polychromes portant le poinçon de cet orfèvre sont passés en différentes ventes(16) ; des grandes collections, telles celles de M. Guilhou, au début du XXe siècle(17), Thyssen-Bornemisza, ou bien Arturo Lopez Wilshaw plus récemment(18), s'enorgueillissaient d'en posséder. Les scènes de repos pendant la chasse qui ornent notre boîte, semblent inspirées aussi bien par les compositions pastorales de Boucher, ainsi que les putti qui évoquent les enfants de ce même peintre, que par les scènes de genre de Watteau de Lille, sans pouvoir toutefois identifier avec précision les sources iconographiques à l'origine de ces décors.
BULGAR I
Notre boîte faisait partie de la collection de Sotirios Bulgari, comme en témoigne l'étiquette qu'elle porte à l'intérieur. Sotirios Voulgaris, de son vrai non, naquit le 18 mars 1857 à Paramythia, village abrité par les rochers de la montagne du Pinde, dans l'Épire, région gouvernée alors par l'Empire Ottoman. Ainsi que son grand-père Konstantinos, et son père Georgio, Sotirios devint orfèvre, suivant la tradition locale de l'artisanat de l'argent, qui remontait à l'Antiquité. Suite à l'incendie de leur boutique par les Turcs, père et fils partirent en 1877 pour l'ile de Corfou, où Sotirios s'associa avec Demetrios Kremos, un orfèvre macédonien, avec lequel il émigra à Brindisi, puis à Naples, où ils ouvrirent une boutique Piazza dei Martiri. Après le pillage de celle-ci, Sotirios Bulgari décida de s'installer à Rome, où il arriva en 1881 et fut d'abord aidé par un marchand grec, Kindinis de son nom, qui lui offrit un petit espace dans sa boutique. Le talent remarquable de Bulgari lui permit d'ouvrir sa propre boutique en 1884, au numéro 85 de la Via Sistina, où il vendait des antiquités et ses propres créations. En 1894, il déménagea au 28, Via dei Condotti où il commercialisait à grande échelle dans sa boutique des antiquités, des bijoux, de l'argenterie d'art et des curiosités (Fig. a).
En 1905, il transféra son commerce au 10, Via dei Condotti, au rez-dechaussée du Palazzo Lepri, et ouvrit avec l'aide de ses fils Constantino (1889-1973) et Giorgio (1890-1966) une nouvelle boutique appelée Old Curiosity Shop, dans le but d'attirer la clientèle venue des États-Unis et d'Angleterre. Après 1910, Sotirios Bulgari commença à se spécialiser dans la joaillerie, et révéla son génie dans cet art, dont la renommée avait déjà largement dépassée les frontières de l'Italie lorsqu'il fut ravi par la mort en 1934.
-1- Maze-Sencier, Le Livre des Collectionneurs, Paris, 1885, Librairie Renouard, p. 108.
-2- Ibid., p. 157.
-3- Ibid., p. 109.
-4- Ibid., p. 114.
-5- Ibid., p. 157 ; cette description a été rapprochée d’une boîte vendue par Sotheby’s Londres, le 27 mai 2004, n°175.
-6- Arch. nat. O1 3031, cité par Maze-Sencier, ibid., p. 487.
-7- A. Trudon des Ormes, Notes sur les Prévôts des Marchands et Echevins de la ville de Parisau XVIIIe siècle (1701-1789), Mémoire de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile de France, t. XXXVIII, Paris, H. Champion, 1911, p. 107-221.
-8- Affiches, janvier 1791, p. 104, cité par A. Trudon des Ormes, ibid., p. 188.
-9- Inv. OA 7988, voir Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 188, p. 156-157.
-10- Inv. OA 7988, voir Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 188, p. 156-157.
-11- Inv. OA 2179, voir Grandjean, ibid., cat. 190, p. 157.
-12- Inv. OA 2183, voir Grandjean, ibid., cat. 189, p. 157.
-13- Vente à Paris, Me Tajan, le 10 décembre 2001, n°70, puis 27 mars 2002, n°12 ; vente à Paris, Me Libert, le 1er février 2006, n°91 ; vente à Paris, Mes L’Huillier & Roman de Pontac, le 3 avril 2015, n°176.
-14- Christie’s Londres, le 11 avril 2002, n°923.
-15- Vente à Paris Mes Lombrail-Teucquam, le 22 décembre 2011, n°100.
-16- Vente à Paris, Mes Morel SVV-Baron-Ribeyre & Associés SVV, le 28 et 30 novembre 2007, n°28.
-17- Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 5-6 décembre 1905.
-18- Sotheby’s Monaco, le 20 juin 1992.
Fig. a: Front of the Bulgari boutique located in 28 Via dei Condotti in Rome, photography circa 1900, Bulgari archives.
CHARLES-BARNABÉ SAGERET, APPOINTED SILVERSMITH
TO THE DUKE OF ORLÉANS AND THE ROYAL COURT
Charles Barnabé was the son of Barnabé Sageret, orfèvre privilégié of the Duke of Orléans in 1731. In 1737 he began his apprenticeship with Jean-Jacques Vuyriot and pursued it even after his master’s death in 1738 with Jean Chabrol. In 1752, thanks to his father’s endorsement, Charles-Barnabé Sageret himself became goldsmith to the Duke of Orléans. From April 1756, he started to work with the Menus Plaisirs, delivering a number of gold boxes, often enamelled, both for the King and the Dauphin. In 1770, during the Dauphin’s wedding to Marie Antoinette, the Dauphine received a beautiful basket, containing, snuff boxes, fans, watches, cases, knives, scissors, bottles, incense holders, souvenirs, boites à mouches, etc. Gaillard and Sageret delivered their finest pieces of jewellery, most of which were distributed, according to custom, to the members of the court(1).
On this particular occasion the consignment bills provided for by Sageret to the Menus Plaisirs amounted to the enormous sum of 66,736 pounds. Included in the same basket, Sageret delivered various boite de chasse à trophées(2): maybe our exemplary was one of them. In addition to the future Queen, all the members of his entourage and of the Queen’s household were rewarded with gifts appropriate to their ranks. Nobody was forgotten: for example, the counts of Windisgratz, Paar, or Stahremberg, etc., or the Prince of Lambert, Chamberlains, received seven snuff boxes of different shapes and sizes, all in gold, enamelled in various colours and decorated with diamonds, with the portrait of the king by Welper amounting to the sum of 57,487 pounds, then the footmen Antoine Faucheron and Wilhelm Dupont were given two snuffboxes with gold enamelled figures, estimated no less than 3,600 pounds(3), a very high price for the time.
In 1771, on the occasion of the wedding of the King’s brother, the Count of Provence, Sageret’s consignment notes to the Menus Plaisirs, included, among others, thirty-seven snuff boxes [...] engraved in gold, chiselled, enamelled, decorated with portraits, with children, or Flemish or pastoral scenes, amounting again to a staggering 62,746 pounds figure(4). Among the objects that made up the Corbeille of the Countess of Provence were a large cage box with canted corners, mounted on a grey glazed stand [...](5) another of the same shape [...] with gold engraved medallions representing children, also a large oval-shaped box, enamelled dawn mounted stand, painted with a green border medallion figure(6), etc.
In 1764, Sageret was appointed by the goldsmiths’ guild as High Office Commissioner of the poor of the city, from 1765 to 1766 he was appointed a guard of his corporation, fourth largest guard in 1779 and second largest guard in 1780. On the 24th August 1787 Sageret was elected alderman of the City of Paris(7). He then went to live on the quai Bourbon in the Ile Saint-Louis, where he was to be found until 1791, when he sold a house fitted with garden in rue Saint-Dominique(8).
CHARLES-BARNABÉ SAGERET IN MUSEUMS AND PRIVATE COLLECTIONS
The Louvre has three boxes by Sageret(9): one is completely covered with arabesques à la Selembier(10), the others contain in their lids circular-shaped medallions featuring portraits of women(11); one of them is characterized, like our exemplary, by a green enameled ground en basse-taille with the support engraved in gold(12). A few other boxes decorated with motifs in relief in gold or enamel(13), or portraits(14), and an incense holder(15) in polychrome enamel bearing the hallmark of the goldsmith have appeared in the auction market in recent years16 all belonging to important private collections, such as those of Mr Guilhou, in the early twentieth century(17), or, more recently to those of Baron Thyssen-Bornemisza, or Arturo Lopez Wilshaw(18). The scenes representing resting moments during the hunt that adorn our box seem inspired by the pastoral compositions of Boucher while the cherubs evoke the children realized by the same artist or by the scenes de genre by Watteau de Lille, without being able however to accurately identify the iconographic sources behind these decors.
BULGARI
Our box was part of the Sotirios Bulgari collection, as highlighted by the label still conserved inside. He was born on 18th March 1857 in Paramythia, a village sheltered by the rocks of the Pindos Mountains in the Epirus region then ruled by the Ottoman Empire. In accordance with local traditions of craftsmanship and silversmith, dating back to antiquity and following both his grandfather Konstantinos and his father Georgio footsteps, Sotirios became a goldsmith. Following the burning of their shop by the Turks, in 1877 father and son went to the island of Corfu, where Sotirios got into partnership with Kremos Demetrios, a Macedonian goldsmith with whom he immigrated to Brindisi, then to Naples, where they opened a boutique in Piazza dei Martiri. After the looting of this shop, Sotirios Bulgari decided to settle down in Rome, where he arrived in 1881 and was first helped by a Greek merchant, Kindinis, who offered him a small space inside his boutique. The remarkable talent of Bulgari allowed him to open his own shop in 1884, at number 85 Via Sistina, where he sold his own creations ses propres créations. En 1894, il déménagea au 28, Via dei Condotti où il commercialisait à grande échelle dans sa boutique des antiquités, des bijoux, de l’argenterie d’art et des curiosités (Fig. a).
En 1905, il transféra son commerce au 10, Via dei Condotti, au rez-dechaussée du Palazzo Lepri, et ouvrit avec l’aide de ses fils Constantino
(1889-1973) et Giorgio (1890-1966) une nouvelle boutique appelée Old Curiosity Shop, dans le but d’attirer la clientèle venue des États-Unis et d’Angleterre. Après 1910, Sotirios Bulgari commença à se spécialiser dans la joaillerie, et révéla son génie dans cet art, dont la renommée avait déjà largement dépassée les frontières de l’Italie lorsqu’il fut ravi par la mort en 1934.
-1- Maze-Sencier, Le Livre des Collectionneurs, Paris, 1885, Librairie Renouard, p. 108.
-2- Ibid., p. 157.
-3- Ibid., p. 109.
-4- Ibid., p. 114.
-5- Ibid., p. 157 ; this description has been compared to that of a box sold by Sotheby’s London 27th may 2004, n°175.
-6- Arch. nat. O1 3031, quoted by Maze-Sencier, ibid., p. 487.
-7- A. Trudon des Ormes, Notes sur les Prévôts des Marchands et Echevins de la ville de Paris au XVIIIe siècle (1701-1789), Mémoire de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile de France, t. XXXVIII, Paris, H. Champion, 1911, p. 107-221.
-8- Affiches, janvier 1791, p. 104, quoted by A. Trudon des Ormes, ibid., p. 188.
-9- Inv. OA 7988, see Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 188, p. 156-157.
- 10- Inv. OA 7988, see Serge Grandjean, Catalogue des tabatières, boîtes et étuis des XVIIIe et XIXe siècles du musée du Louvre, Paris, RMN, 1981, cat. 188, p. 156-157.
-11- Inv. OA 2179, see Grandjean, ibid., cat. 190, p. 157.
-12- Inv. OA 2183, see Grandjean, ibid., cat. 189, p. 157.
-13- Sale in Paris, Me Tajan, 10th december 2001, n°70, then 27th March 2002, n°12 ; sale in Paris, Me Libert, 1st February 2006, n°91 ; sale in Paris, Mes L’Huillier & Roman de Pontac, 3rd april 2015, n°176.
-14- Christie’s London, 11th April 2002, n°923.
-15- Sale in Paris Mes Lombrail-Teucquam, 22nd December 2011, n°100.
-16- Sale in Paris, Mes Morel SVV-Baron-Ribeyre & Associés SVV, 28th and 30th November 2007, n°28.
-17- Sale in Paris, Hôtel Drouot, 5th-6th December 1905.
-18- Sotheby’s Monaco, 20th june 1992.
Fig. a: Front of the Bulgari boutique located in 28 Via dei Condotti in Rome, photography circa 1900, Bulgari archives.
Sold for
HK$480,000